Le président burundais a été investi le 18 juin à Gitega avec deux mois d’avance sur la date prévue, après le décès soudain de son prédécesseur Pierre Nkurunziza. Il prend la tête d’un pays divisé, isolé, appauvri et confronté à la pandémie de Covid-19 : Le Burundi est classé parmi les trois pays les plus pauvres par la Banque mondiale, qui estime que 75 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, contre 65 % à l’arrivée au pouvoir de Nkurunziza en 2005.
Source : Jeune Afrique