Après une année catastrophique marquée par plus de 200 jours de délestages, les coupures de courant se poursuivent et fragilisent le chef de l’État. Au point qu’il a dû annuler son voyage à Davos. Effarés par cette déliquescence, les Sud-Africains se mobilisent : de violentes manifestations ont éclaté dans plusieurs townships et la société civile bat le pavé pour relayer le ras-le-bol. Les Sud-Africains vivent la crise énergétique comme un déclassement indigne de leur économie, pourtant la plus développée du continent : ‘Nous pensions être les États-Unis ; nous ne sommes qu’un pays du tiers monde’.
Source : Jeune Afrique